Thérapie des schémas : La thérapie des schémas s’inspire de l’approche cognitive et comportementale.
Selon Young, les schémas précoces inadaptés représentent des modèles ou des thèmes importants et envahissants pour l’individu. Ils sont constitués de souvenirs, d’émotions, de pensées et de sensations corporelles. Ils concernent la personne et ses relations avec les autres. Ils se sont développés au cours de l’enfance ou de l’adolescence. Ils se sont enrichis et complexifiés tout au long de la vie.
Cinq grands domaines de fonctionnement sont explorés : séparation et rejet, manque d’autonomie et de performance, manque de limites, orientation vers les autres, sur-vigilance et inhibition.
Les stratégies individuelles d’adaptation vont entraîner un style relationnel particulier, pour tenter de résoudre les problèmes qu’il pose.
La thérapie des schémas consiste à travailler les émotions, l’histoire de vie et les comportements de la personne pour réancrer la personne dans des schémas alternatifs fonctionnels.
Pour aller plus loin
Young, J., Klosko, J., Weishaar, M., Traduction de Pascal, B. (2017). La thérapie des schémas Approche cognitive des troubles de la personnalité.
Thérapie cognitivo-comportementale : Les thérapies comportementales et cognitives sont une branche de la psychothérapie destinée à aider les personnes à surmonter leurs problèmes émotionnels. Dans cette approche, nous constatons l’interdépendance des émotions, des comportements et des pensées.
Les comportements : Après avoir évalué comment vous agissez, quelles sont vos tentatives de résolution de problèmes, quels sont les comportements de fuite ou d’évitement mis en place, je vous propose une activation comportementale. Il s’agit de s’exposer à la situation avec un comportement alternatif à celui habituellement adopté, afin d’améliorer les pensées et émotions.
Les pensées : Certaines pensées mènent à des schémas cognitifs dysfonctionnels (par exemple : “si je dis oui, je serais accepté.e”). La restructuration cognitive consiste à trouver des pensées alternatives, qui auront un bénéfice sur les émotions et les comportements (par exemple : “je peux m’affirmer et dire non sans perdre mes proches”).
Nous allons ainsi agir sur les comportements et les pensées pour améliorer l’expérience émotionnelle.
Pour aller plus loin
Willson, R., Branch, R. (2004). Les thérapies cognitives et comportementales pour les nuls.
Thérapie intégrative : La thérapie intégrative désigne l’assemblage de divers éléments, qu’ils soient théoriques ou pratiques, le but étant d’apporter un accompagnement efficace et pragmatique pour la personne.
Concrètement, il s’agit de combiner plusieurs approches théoriques ou pratiques dans le champ de la psychologie. Les limites de chaque approche sont alors compensées par l’apport d’autres outils et techniques.
L’approche intégrative n’est pas une addition de pratiques sans fondement, il s’agit de personnaliser au mieux l’accompagnement selon la personne et ses besoins.
Pour aller plus loin
Bachelart, M. (2017) . L’approche intégrative en psychothérapie Entre tentative de déradicalisation des thérapeutes et invitation à la rencontre. Psychothérapies, Vol. 37(3), 171-181.
Bibliothérapie : La bibliothérapie désigne « l’utilisation d’un ensemble de lectures sélectionnées en tant qu’outils thérapeutiques en médecine et en psychiatrie, et un moyen pour résoudre des problèmes personnels par l’intermédiaire d’une lecture dirigée » (Ouaknin, 1994).
L’intérêt de la bibliothérapie réside dans le sentiment d’efficacité personnelle qui est donnée à la personne. Celle-ci, active dans son développement psychologique, est experte de sa propre histoire, et dees connaissances qu’elle acquiert au fil des lectures.
Pour aller plus loin
Ouaknin, M. (2016). Bibliothérapie. Lire, c’est guérir.
