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Mythes sur la psychothérapie

En psychologie, il y a eu nombre de vulgarisations pour faciliter la compréhension au plus de personnes. Et c’est super ! Cependant, certaines informations véhiculées par le grand public peuvent s’avérer erronées. Voyons un peu : 

  1. “Pour sortir d’une dépression, il suffit de passer à l’action.”

Faux. La perte d’intérêt, d’énergie, de plaisir, et de concentration induit par définition une incapacité à fonctionner de la même manière qu’une personne sans dépression. Ces symptômes altèrent alors le fonctionnement de la personne au quotidien, dans la vie professionnelle et sociale. De plus, une estime de soi fortement fragilisée mène à un sentiment de culpabilité et de ruminations. Pour sortir d’une dépression, il n’y a pas de recette magique, mais une chose est sûre : culpabiliser une personne en minimisant ses symptômes n’en fait pas partie. La rémission d’une dépression est le fruit de plusieurs facteurs, entre autres : un environnement non jugeant et soutenant, un suivi en psychothérapie, un traitement adapté aux besoins de la personne. 

  1. “On va voir un psychologue quand on va mal.” 

Vrai, mais pas que ! Les souffrances psychologiques sont un motif de consultation pour un grand nombre de personnes. Toutefois, il est possible d’aller consulter lorsque l’on se sent bien, pour entretenir sa santé mentale. On peut aussi vouloir améliorer notre compréhension de nous-même et nos interactions sociales avec les autres. Pensez à celà : on fait du sport pour préserver notre santé physique sans attendre de tomber malade, pourquoi ne pas voir un psychologue sans attendre d’être en souffrance ? 

  1. “Il faut éviter d’avoir des émotions négatives.”

Faux ! Les émotions négatives ne sont pas agréables. Quand on ressent de la peur, de la frustration ou de la détresse, on veut juste que ça s’arrête. Or, les émotions négatives sont essentielles. Initialement, nos émotions ont été développées pour nous transmettre des messages nécessaires à notre survie. Ainsi, face à un mamouth, grâce à la peur activée dans notre amygdale, on peut fuir le danger. La colère nous donne de l’énergie pour nous mobiliser, et la tristesse facilite notre introspection. Lorsqu’on accepte notre émotion plutôt que d’y résister, on peut répondre au besoin derrière cette émotion. 

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